JE SUIS BELLE, Ô MORTELS!
03 juin 2024 — 31 juillet 2024       

La galerie Imperial Art est heureuse de vous présenter en regard deux énigmatiques et rares portraits de femmes noires peints dans la seconde moitié du XIXe siècle.

La femme au collier grains d'or est l'œuvre du peintre-portraitiste académique Édouard Dubufe (1819-1883), célèbre pour ses portraits de femmes de la haute société aux toilettes chatoyantes. La femme au collier grains d'or, toile présentée à l'exposition des Beaux-Arts de Toulouse en 1864 sous le titre "Une négresse", fascine par sa vérité. Femme digne et élégante, le portrait se détache singulierement des représentations habituelles des femmes noires à la même époque. Éclat de génie de Dubufe, l'œuvre interroge sur la place des Noirs nouvellement affranchis dans la société française du Second-Empire.

Jeune femme au turban jaune est l'œuvre d'une femme-artiste, Louise Faulque (1855-1914), qui expose au Salon et dont la carrière artistique est encore à écrire. Cette peinture, qui reçoit une médaille d'argent de seconde classe lors de son exposition à Versailles en 1884, témoigne d'une grande modernité dans l'étude du modèle vivant. Regard d'une femme peintre sur une autre femme, le modèle noire, sous le pinceau habile de Louise Faulque, gagne une immortalité. Il s'agit par ailleurs d'un sujet très rarement représenté par les femmes artistes au XIXe siècle.

Femmes altières, les deux modèles portent avec fierté leurs origines et semblent murmurer :

" Je suis belle, Ô mortels !"

JE SUIS BELLE, Ô MORTELS!

03 juin 2024 — 31 juillet 2024

Exposition évènement de deux énigmatiques et  rares portraits de femmes noires peints dans la seconde moitié du XIXe siècle et redécouverts par la Galerie Imperial Art.


La femme au collier grains d'or est l'œuvre du peintre-portraitiste académique Édouard Dubufe (1819-1883), célèbre pour ses portraits de femmes de la haute société aux toilettes chatoyantes. La femme au collier grains d'or, toile présentée à l'exposition des Beaux-Arts de Toulouse en 1864 sous le titre "Une négresse", fascine par sa vérité. Femme digne et élégante, le portrait se détache singulierement des représentations habituelles des femmes noires à la même époque. Éclat de génie de Dubufe, l'œuvre interroge sur la place des Noirs nouvellement affranchis dans la société française du Second-Empire.


Jeune femme au turban jaune est l'œuvre d'une femme-artiste, Louise Faulque (1855-1914), qui expose au Salon et dont la carrière artistique est encore à écrire. Cette peinture, qui reçoit une médaille d'argent de seconde classe lors de son exposition à Versailles en 1884, témoigne d'une grande modernité dans l'étude du modèle vivant. Regard d'une femme peintre sur une autre femme, le modèle noire, sous le pinceau habile de Louise Faulque, gagne une immortalité. Il s'agit par ailleurs d'un sujet très rarement représenté par les femmes artistes au XIXe siècle.


Femmes altières, les deux modèles portent avec fierté leurs origines et semblent murmurer :

" Je suis belle, Ô mortels !"

JE SUIS BELLE, Ô MORTELS!

03 juin 2024 — 31 juillet 2024

Exposition évènement de deux énigmatiques et  rares portraits de femmes noires peints dans la seconde moitié du XIXe siècle et redécouverts par la Galerie Imperial Art.


La femme au collier grains d'or est l'œuvre du peintre-portraitiste académique Édouard Dubufe (1819-1883), célèbre pour ses portraits de femmes de la haute société aux toilettes chatoyantes. La femme au collier grains d'or, toile présentée à l'exposition des Beaux-Arts de Toulouse en 1864 sous le titre "Une négresse", fascine par sa vérité. Femme digne et élégante, le portrait se détache singulierement des représentations habituelles des femmes noires à la même époque. Éclat de génie de Dubufe, l'œuvre interroge sur la place des Noirs nouvellement affranchis dans la société française du Second-Empire.


Jeune femme au turban jaune est l'œuvre d'une femme-artiste, Louise Faulque (1855-1914), qui expose au Salon et dont la carrière artistique est encore à écrire. Cette peinture, qui reçoit une médaille d'argent de seconde classe lors de son exposition à Versailles en 1884, témoigne d'une grande modernité dans l'étude du modèle vivant. Regard d'une femme peintre sur une autre femme, le modèle noire, sous le pinceau habile de Louise Faulque, gagne une immortalité. Il s'agit par ailleurs d'un sujet très rarement représenté par les femmes artistes au XIXe siècle.


Femmes altières, les deux modèles portent avec fierté leurs origines et semblent murmurer :

" Je suis belle, Ô mortels !"

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